Cette randonnée automnale n’est que la seconde que j’ai effectuée en 2015. Elle m’a donné l’occasion de découvrir
la côte normande que je ne connaissais pas du tout.
Nous avons démarré la randonnée à Fécamp où nous sommes arrivés en car SNCF (changement en gare de
Bréauté-Beuzeville). Il existe bien une voie jusqu’à Fécamp mais elle semble (temporairement?) désaffectée.
Le temps en ce samedi d’octobre était très gris. Voici les premières photos prises sur le port.
Arrivée sur la plage, humant l’air du large! (en arrière-plan les falaises du cap Fagnet, les plus hautes de
cette côte : 105 m)
Dommage qu’ils aient construit ce HLM à cet endroit! Dans le genre massacre, on trouve aussi pas mal de hideuses
éoliennes sur ces falaises.
Le sentier dans ce secteur est rarement côtier : la faute à la fragilité des falaises qui présentent
des risques d’éboulement. Du coup, on randonne dans les champs et ne ressent pas toujours la proximité de la mer.
Arrivée dans la petite ville d’Yport dont le moins qu’on puisse dire est qu’elle ne détonne pas par sa folle animation.
Retour dans la campagne, nous dirigeant (quoique prématurément) vers le gîte du soir (un endroit très isolé, sans
possibilité de ravitaillement).
La fin d’après-midi étant encore longue, nous avons rechaussé nos chaussures pour retourner à Yport par un
autre chemin. C’est à ce moment que nous avons essuyé la seule averse du week-end. Halte au café, puis retour au gîte par un troisième itinéraire.
Le lendemain matin, en souvenir d’une soirée animée :
Le temps s’est assez vite dégagé et la journée a été ensoleillée.
Nous avons rejoint la côte à la hauteur du Fonds d’Étigue. Néanmoins, nous n’avons pas tout
de suite marché en bord de falaise
(ni en bas) en raison du risque.
Passage par le village de Bénouville :
Puis, cette fois, nous avons longé la falaise (en faisant bien attention), car à cet endroit le GR
y passe. La mairie d’Étretat a bien interdit l’accès au GR, mais nous n’en avons tenu compte. Notons que c’est à partir
du moment où c’est interdit que le sentier devient de plus en plus fréquenté.
Nous approchons d’Étretat :
Nous traversons la localité, fort touristique et encore très populeuse à cette saison, contrairement
à Yport.
Du coté ouest d’Étretat, le sentier touristique est noir de monde et suffisamment sécurisé.
C’est tellement couru (par les Parisiens bien sûr!) que sur ce sentier j’ai croisé une collègue!
Il y a trois arches dans les falaises d’Étretat. Successivement, la porte d’Amont, d’Aval et la Manneporte.
Nous sommes ensuite retournés à Étretat par l’intérieur des terres. Avec au moment de quitter la côte, ces
ânes j’imagine élevés pour transporter les bagages de quelques touristes.
Intéressante architecture.
Le retour était un peu fastidieux (d’autant qu’il eût été possible d’emprunter davantage de sentiers
et moins de route). Puis en fin de rando, le traditionnel arrêt dans un bistrot. Nous avons aussi eu le temps
de repasser sur la plage.
Nous avons ensuite repris le train au Havre, gare glaciale d’une ville sinistre où l’on ne
vend même pas un sandwich!