Festival de Bayreuth | ||
Festival de BayreuthQuelques photos prises en marge du festival de Bayreuth auquel j’ai assisté du 14 au 16 août 2019. J’ai rassemblé ces photos par ordre logique plutôt que chronologique. La ville de BayreuthLes représentations au Festspielhaus commencent à 16h. Il faut donc trouver une occupation pour le début de journée, le tourisme en ville est l’idée qui vient le plus naturellement à l’esprit (surtout quand comme moi on n’est pas motorisé). La ville de Bayreuth n’est toutefois pas une destination touristique de premier choix. D’autant qu’à l’instar de nombreuses villes allemandes, elle a été bombardée et détruite à 35 % en avril 1945. La villa Wahnfried notamment (la maison qui avait été habitée par Wagner) a été aplatie. Une chance que le palais des Festivals ait échappé au désastre. Il existe toutefois à Bayreuth un joyau architectural du XVIIIe siècle, épargné par les bombardements et classé l’Unesco (et sans lien direct avec Wagner) : l’opéra des Margraves. Mes photos de Bayreuth sont de qualité très moyenne : ayant dû limiter mon bagage à 8 kg, je n’ai apporté qu’un petit appareil numérique (3D). Par ailleurs la météo pendant mon séjour (en particulier le 15 août) était assez maussade. Pour commencer le pont qui franchit le Roter Main, la rivière qui arrose Bayreuth (le Main rouge, qui avec le Main blanc (Weißer Main) forme le Main qui passe ensuite à Francfort et pour se jeter dans le Rhin). Le pont s’appelle Annecybrücke (pont d’Annecy), Bayreuth est en effet jumelée avec Annecy depuis 1966. On trouve quelques restes de remparts à Bayreuth. La Maximilianstraße (la principale artère commerciale de Bayreuth, piétonnière) et au fond la Spitalkirche (église évangélique). Autre église évangélique, la Stadtkirche, la plus importante de la ville. Un grand bâtiment du centre-ville abritant le Trésor public. Je n’ai pas déterminé avec certitude son nom, Wikipedia en allemand parle d’un Altes Schloß (vieux palais) mais ce nom désigne aussi un édifice extérieur à la ville. La statue devant le château réprésente le duc Maximilien II de Bavière (1811-1864) Bayreuth ne serait évidemment rien sans Wagner. On trouve çà et là à travers la ville ces figurines assez drôles. Il y en avait aussi une dans mon hôtel (dans la salle à manger !). La villa Wahnfried (ancienne demeure de la famille Wagner)La villa Wahnfried (en allemand, Paix des illusions) est la maison que Wagner avait fait construire entre 1872 et 1874 et qu’il habita dans les dernières années de sa vie. Elle fut comme je l’ai dit très fortement endommagée en 1945, reconstruite à l’identique ensuite. On trouve dans la même propriété une seconde maison qui était celle de Siegfried Wagner, le fils de Richard. Le site est devenu un musée depuis 1976 et un troisième bâtiment, moderne, abrite des expositions temporaires (lors de ma visite, une exposition sur l’histoire du festival de Bayreuth). Enfin, derrière la villa, se trouve un assez grand jardin, attenant au Hofgarten le grand parc public de Bayreuth, avec lequel il communique maintenant directement. C’est dans ce jardin que repose Wagner (mort à Venise en 1883, et dont le corps fut rapatrié à Bayreuth). Apparemment une bombe est également tombée dans le jardin à proximité de la tombe en causant beaucoup de dégâts, le fait est que la pierre tombale paraît bien neuve (et dépourvue d’inscription) ; mais l’histoire ne dit pas s’il est resté quelque chose du corps. Au risque d’être sacrilège, j’avouerai que je n’ai pas été subjugué par la visite du musée Wagner. Je passerai sur l’histoire du festival (laquelle n’évoquait d’ailleurs que les festivals d’après-guerre), tout à la gloire des membres de la famille Wagner. La maison de Siegfried Wagner est quasi vide, sa visite ne présente strictement aucun intérêt, son seul but étant semble-t-il de bien insister sur le fait qu’Adolf est venu dormir dans ces murs. Quant à la Wahnfried, elle ne contient évidemment plus les aménagements qui existaient du vivant du compositeur, c’est un musée consacrée à la vie de Richard Wagner. J’ai pris quelques photos de pièces que j’ai trouvées intéressantes : un diagramme représentant l’ingralité des voyages effectués par Wagner dans sa vie (donc fort logiquement, le fil débute à Leipzig pour se terminer à Venise). Une partition manuscrite, mais je ne sais plus de quelle œuvre il s’agit (et honte à moi, je ne parviens pas à la déchiffrer !). Il s’agit peut-être d’un opéra de jeunesse comme Rienzi ou les Fées. Enfin le troisième document, assez touchant, montre Wagner en compagnie de sa fille (il en a eu deux apparemment, Isolde et Eva, je ne sais pas de laquelle il s’agit). Enfin, la tombe de Wagner (avec en arrière-plan, la façade arrière de la villa Wahnfried). La tombe de Franz Liszt et le musée qui lui est consacréFranz Liszt a également séjourné à Bayreuth à la fin de sa vie et (contrairement donc à Wagner) il y est décédé en 1886. C’est aussi à Bayreuth qu’il est inhumé (pour rappel, Liszt était le père de Cosima la seconde épouse de Wagner). J’ai poussé (non sans me tromper d’ailleurs) jusque au cimetière municipal où se trouve le monument funéraire de Liszt. Mais (je l’ai appris plus tard), lui aussi a subi les affres de la dernière guerre. Il y a aussi à Bayreuth un musée consacré à Franz Liszt, situé dans une maison voisine de celle de Wagner, laquelle semble-t-il a traversé la guerre sans encombres. Le musée Franz Liszt est beaucoup moins visité que le musée Wagner, mais n’est à mon avis pas moins intéressant. À condition (ce qui est peu ou prou mon cas) d’être capable d’en déchiffrer les notices explicatives qui ne sont rédigées qu’en allemand. Les différentes salles retracent les épisodes de la vie du compositeur (et notamment ses relations avec d’autres grands compositeurs contemporains tels que Rossini, Chopin, Berlioz et bien sûr Wagner). Ci-dessous, la partition manuscrite de la transcription pour piano que Liszt a écrite du chœur des pèlerins de Tannhaüser. Il y a dans ce musée un document très anecdotique, mais qui m’a beaucoup intrigué (la reproduction que j’ai essayé d’en prendre étant complètement ratée) ; il s’agit d’une photographie datant de 1850 de la ville de… Nantes. Il paraît que Liszt a traîné ses guêtres jusque là ! La photo semblait prise du côté de l’île Feydeau, on devinait en arrière-plan la silhouette de la cathédrale. Le château neuf (Neues Schloß) et le HofgartenCe château fut construit vers 1753 par la princesse Wilhelmine de Prusse (le but étant d’imiter Postdam). Il y a un musée à l’intérieur que je n’ai pas visité (ce sera pour une prochaine fois !). Le grand jardin public qui se trouve derrière, le Hofgarten, était j’imagine le parc du château. L’opéra des MargravesPour commencer, peut-être que tout le monde le sait mais moi pas (du moins avant de venir) : Margrave (en allemand Markgrave) désigne un titre de noblesse dans le Saint-Empire, c’est l’équivalent de marquis. Quant à l’opéra, il fut édifié en 1748 à la demande de la princesse Wilhelmine. C’était à l’époque le plus grand opéra d’Allemagne et il devait le rester jusqu’en 1871. Wagner avait un temps envisagé de l’utiliser pour ses représentations (c’est d’ailleurs du fait de son existence qu’il avait choisi Bayreuth ; mais il a finalement jugé que l’édifice ne convenait pas à ses œuvres et a donc fait construire le Festspielhaus, à l’extérieur de la ville). Cet opéra baroque, parmi les plus décorés et les mieux conservés d’Europe, a plus récemment servi au tournage de films (comme Farinelli). Il a été restauré dans les années 2000. Des spectacles y sont toujours donnés régulièrement. D’abord, quelques vues de l’extérieur du bâtiment qui ne paie pas de mine (ainsi que de la fontaine qui lui fait face). Puis l’intérieur (mais malheureusement, mon appareil n’était pas du tout adapté pour photographier une salle aussi sombre). Les nombreuses personnes n’étaient pas là pour un spectacle mais pour suivre une visite guidée en allemand (je ne suis pas resté). Le palais des FestivalsOn rentre dans le vif du sujet. Je ne referai pas l’historique de cette salle, que Wagner a fait construire spécifiquement pour donner la première du Ring ; puis, l’opéra Parsifal fut composé spécifiquement pour cette salle. Le Festspielhaus est construit en briques et en bois, c’était initialement un bâtiment provisoire qu’il était prévu de remplacer par quelque chose de définitif. Voici quelques photos (3D) que j’ai prises à l’extérieur de la salle, avant la représentation de Tristan et Isolde (16 août 2019). Il y a de nombreuses traditions à Bayreuth, je ne saurais les énumérer toutes. L’une des plus remarquables, l’appel des spectateurs par un ensemble de cuivres placé au-dessus du porche, quinze minutes (puis dix et cinq) avant le début de chaque acte. Les musiciens jouent un leitmotiv extrait de l’acte à venir. Voici une vidéo (un peu tremblante j’en conviens), jouée avant le premier acte de Tristan. Le leitmotiv que l’on entend ici signifie la mort de Tristan et la douleur d’Isolde. Ces musiciens sont (quasiment) les seuls qu’on a l’occasion de voir à Bayreuth, puisque la fosse d’orchestre dans la salle est complètement masquée du public. Je n’ai pas osé prendre de photos de l’intérieur, voici donc deux clichés de Wikipédia. La photo de la fosse révèle tout de même information intéressante : puisque les musiciens ne sont pas visibles, ils jouent en blue jean ! Alors que le public, lui, est (excessivement) endimanché. Les spectacles auxquels j’ai assistéQuelques éléments sur les trois productions auxquelles j’ai assisté. Les photos proviennent du site du festival, je n’ai sûrement pas le droit de les reproduire, en espérant que le CStAsi me laissera tranquille… LohengrinSpectacle mis en scène par Yuval Sharon, direction musicale Christian Thielemann. Distribution : Piotr Beczala (Lohengrin), Annette Dasch (Elsa von Brabant), Tomasz Konieczny (Friedrich von Telramund), Elena Pankratova (Ortrud), Egils Silins (le héraut du roi). J’ai trouvé un peu étrange ce décor ressemblant à une usine électrique : je n’ai pas dû saisir certaines allusions. Aussi les personnages (exception faite de Lohengrin au premier acte) avaient tous des ailes dans le dos, je me demande encore pourquoi. L’arrivée du cygne était matérialisée par des éclairs qui se propageaient le long des fils électriques. (Par contre le cygne je ne l’ai pas vu, sachant que je ne voyais pas l’intégralité de la scène). Dans l’ensemble j’ai plutôt bien aimé ce spectacle, la mise en scène restant dans l’ensemble fidèle à l’œuvre malgré les bizarreries sus-citées. Le metteur en scène avait pris soin de ne pas produire le moindre bruit parasite (les figurants quand ils applaudissaient le faisaient en silence !) de façon à ne pas polluer la musique de Wagner. Quant à l’interprétation, j’en étais personnellement plutôt satisfait, la salle manifestait aussi son enthousiasme, à l’exception du couple placé à côté de moi (il m’a semblé des Suisses allemands) qui semblaient avoir des reproches à formuler car ils n’ont pas applaudi. ParsifalSpectacle mis en scène par Uwe Eric Laufenberg, direction musicale Semyon Bychkov. Distribution : Ryan McKinny (Amfortas), Wilhelm Schwinghammer (Titurel), Günther Groißböck (Gurnemanz), Andreas Schager (Parsifal), Derek Welton (Klingsor), Elena Pankratova (Kundry). C’est des trois spectacles celui que j’ai préféré. Une interprétation impeccable (dirigée par Semyon Bychkov) et des chanteurs exceptionnels, notamment Kundry (Elena Pankratova, qui avait aussi chanté Ortrud la veille !) et Gurnemanz (Günther Groissböck). J’ai aussi beaucoup aimé la mise en scène, très riche et plutôt respectueuse de l’œuvre tout en étant originale. Il semble qu’elle transposait l’action en Irak ou en Syrie, le domaine de Klingsor étant assimilé à Daech. Chaque acte nous a réservé son lot de suprises, fonctionnant plus ou moins mais dans l’ensemble c’était plutôt bien venu (la photo représente la fin du 3e acte, c’est paradoxalement la partie que j’ai un peu moins aimée) Cet ouvrage dure plus de 4 h sans les coupures (début à 16h, fin à 22h30), mais nous ne nous sommes jamais ennuyés ! Tristan et IsoldeSpectacle mis en scène par Katharina Wagner, direction musicale Christian Thielemann. Distribution : Stefan Vinke (Tristan), Georg Zeppenfeld (Marke), Petra Lang (Isolde), Greer Grimsley (Kurwenal), Raimund Nolte (Melot), Christa Mayer (Brangäne). C’est le spectacle que j’ai le moins aimé, il en faut bien un. J’ai déjà trouvé à redire sur la direction d’orchestre (Christian Thielemann, le même chef que le premier soir), avec ses accélérations que j’ai trouvées intempestives au premier acte (comme pour expédier au plus vite les brèves interventions du chœur), et surtout le Liebestod final, désespéremment lent. J’ai aussi trouvé les chanteurs inégaux : rien à dire concernant Tristan (Stefan Vinke) et surtout Brangäne (Christa Mayer) absolument remarquable ; par contre Isolde (Petra Lang) était à mon avis plus discutable, en particulier dans le Liebestod encore une fois lequel ne m’a pas convaincu et où elle semblait fatiguée. Mais c’est surtout du côté de la mise en scène qu’il y avait à dire, une création de Katharina Wagner (la directrice actuelle du festival) dont la seule finalité semblait de vider de sa substance l’ouvrage de son bisaïeul. Pas de trace de bateau au premier acte (photo), un décor auquel je n’ai absolument rien compris pour le second (j’ai lu ensuite qu’il s’agissait d’une prison). Pourquoi enfermer le duo d’amour dans une prison, je me le demande encore. D’autant que tous les protagonistes restaient sur scène, avec Kurwenal passant son temps à tenter d’escalader bruyamment les murs, ce qui nuisait à l’écoute de la musique ! Le début du troisième acte relevait tout de même un peu le niveau : une matérialisation des délires de Tristan (pourquoi pas), faisant appel à plusieurs doubles d’Isolde, toutes plus jeunes et plus belles que la vraie (enfin ça je ne devrais pas l’écrire). Mais pour aboutir à une fin insensée, puisque madame le metteur en scène n’avait rien trouvé de mieux que de ne pas faire mourir Isolde ! Le Liebestod n’ayant plus aucun sens, comment s’étonner dès lors que la cantatrice ne semble pas y croire ! J’ai cru pour un soir me retrouver non plus à Bayreuth, mais à l’opéra de Paris ! NurembergLe lendemain du dernier spectacle, et avant de prendre mon avion vers 16 h, j’ai passé une demi-journée à Nuremberg. Délaissant le musée national germanique (le « Louvre allemand ») et ses peintures de Dürer, également peu enclin à la visite de lieux « mémoriels », je me suis contenté d’une balade dans la ville historique ainsi que de la visite de quelques églises. Ayant quitté Bayreuth par un train assez matinal, je suis arrivé en ville dès 9h, profitant au début de rues presques désertes avant l’arrivée des touristes. Nuremberg a subi un bombardement effroyable : 90 % de la vieille ville a été rasée en 1945. A suivi une reconstruction très rapide, je ne dirai pas à l’identique mais dans un style qui fait ancien (avec des pierres de taille). Les églises qui avaient énormément souffert ont aussi été restaurées. Les remparts qui entourent la vieille ville semblent avoir mieux résisté aux bombardements (comme à Saint-Malo). Nuremberg (en allemand Nürnberg, 500 000 hab. environ) est la seconde ville de Bavière, capitale du district de Moyenne-Franconie. La Franconie (Franken en allemand, nom qui vient des Francs) est une sous-région de la Bavière de culture différente (historiquement de religion majoritairement protestante). Elle se divise elle-même en Basse-, Moyenne- et Haute-Franconie (cette dernière ayant pour capitale Bayreuth). Malgré sa taille (relativement) modeste, la ville de Nuremberg est dotée de trois lignes de métro. J’ai commencé la visite par l’église Saint-Laurent (St. Lorenzkirche), église évangélique de la fin du XIIIe siècle. Photos de l’intérieur de l’église. L’annonciation à Marie (suspendue au-dessus de la nef), œuvre de Veit Stoß (1517-1518), est paraît-il la plus célèbre de l’église. Le vitrail date du XVe siècle. Traversée de la rivière Pegnitz qui arrose Nuremberg. La Pegnitz se jette dans la Regnitz (à ne pas confondre !), elle-même affluente du Main. Arrivée à la la place du marché où se trouve la Frauenkirche (église Notre-Dame, catholique). Également sur la place, la Belle fontaine (Schöner Brunnen), œuvre de Heinrich Beheim de 1385 à 1396. Il s’agit en fait d’une copie (l’original se trouvant au musée germanique), installée en 1912 (et protégée des bombardements par des blocs de béton). Ci-dessous, l’hôtel de ville (altes Rathaus). Je n’ai pas été motivé pour le visiter (il est de toute évidence été refait, exception faite je suppose de ses cachots qui se visitent aussi). L’église évangélique Saint-Sébald (que l’on pouvait également apercevoir, à gauche, sur la photo précédente). Elle date du XIIIe siècle. Je suis ensuite monté vers le Château impérial (situé en hauteur mais à proximité des remparts). Je n’ai pas effectué de visite (le château était en restauration et le donjon semblait fermé). Même si je n’étais pas monté jusqu’au donjon, je pouvait bénéficier d’un panorama sur la vieille ville Ensuite je suis retourné sur la rive gauche de la Pegnitz, et j’ai parcouru quelques rues commerçantes (maintenant fort animées) comme la Karolinenstraße. Voici la tour Blanche (Weißer Turm) qui ne fait pas partie de la ligne de fortification. Il ne semble pas possible de la visiter ; on trouve d’un côté une sortie de métro qui arrive carrément dans la tour (c’est quand même spécial). L’autre partie de l’édifice renferme les locaux… du Deutscher Alpenverein (c’est-à-dire l’équivalent du CAF). C’est peut-être pour escalader la tour faute de montagnes dans la région ? Je termine avec le Handwerkerhof Nürnberg, microquartier touristique niché au cœur des remparts (dans un ancien arsenal), aménagé dans les années 1970 seulement avec de fausses maisons à colombages. Et pour terminer, la gare centrale où j’ai récupéré ma valise laissée en consigne (il semble y en avoir dans presque toutes les gares en Allemagne, contrairement à la France) ; avant de prendre le métro pour l’aéroport. Ces photos sont conçues pour être admirées avec le Pokescope (un instrument difficile à se procurer et qui coûte une petite somme, surtout quand on voit à quoi il ressemble). Cliquez sur les photos pour une visualisation plein écran. Le relief se perçoit mieux en s’éloignant d’1 m de l'écran. |