Voyage à travers la vallée des Merveilles

Voyage à travers la vallée des Merveilles

Une randonnée CAF effectuée fin juillet 2012 (quatre jours, j’ai pris deux jours de congé). Le voyage a commencé par une nuit dans le train entre Paris et Nice. Le train est arrivé assez tard (8h30), et il a longé assez longtemps la côte avant d’arriver. Malgré l’heure matinale, il y avait déjà des baigneurs !

Une fois à Nice, nous avions une demi-heure environ pour un déjeuner rapide, avant de prendre un autre train (régional cette fois) jusqu’à la gare de Fontan-Saorge. Une ligne de montagne qui enchaîne les viaducs et les tunnels.

La première photo a été prise sur le qui de la gare de Fontan-Saorge. Cette gare se trouve en pleine campagne, à mi-chemin entre les deux villages éponymes. Pour rejoindre le village de Saorge, il faut suivre la route sur 2 km, en empruntant un tunnel ce qui ne plaisait guère à notre accompagnatrice, qui a même, un temps, envisagé d’attendre le taxi à la gare.


Pourtant nous aurions manqué quelque chose si nous n’avions pas visité Saorge : c’est un village magnifique !

Une charmante église (Saint-Sauveur), perchée sur un rocher et dominant le village. L’intérieur est de décoration baroque.

Également, cette très curieuse rue souterraine

Il y a eu trois tours pour le taxi… Et comme j’ai fait partie de la dernière benne, j’ai eu tout loisir de me balader en long et en large dans les rues du village.

Saorge est construit sur un terrain tellement en pente que les maisons sont plus hautes que des immeubles parisiens !

Les choses sérieuses ont commencé ensuite. Le taxi nous a conduits au lac des Mesches… un endroit pourtant desservi par un bus régulier, que nous avons de surcroît croisé ! Ce ne sera pas le seul raté d’organisation de cette rando… Nous n’avons marché qu’une dizaine de minutes avant de pique-niquer au bord d’un second lac, le lac de la Minière.

Deux participants avait apporté en guise de dessert… du Flanby ! C’est ce qu’on appelle coller à l’actualité !

Nous avons ensuite véritablement commencé à grimper, pour franchir un col à 2279 m, la baisse de Vallauretta.

Ce col nous a permis de rejoindre la vallée de Fontanalbe, où se trouvent une partie des gravures rupestres. Nous y avons passé la nuit dans un refuge privé, afin d’être à pied d’œuvre pour la visite guidée des gravures le lendemain matin. (Le guide nous emmenait sur des gravures situées à l’écart des sentiers, où il n’est pas autorisé de se rendre seul).

Voici quelques photos de ces gravures (qui remontent à l’âge de bronze). Je ne dirai pas que j’ai tout retenu des explications. Je crois quand même qu’une telle visite ne peut être que décevante pour qui s’est rendu plusieurs fois au Sahara.

Nous avons ensuite repris nos sacs pour à nouveau randonner. Nous avons tout d’abord emprunté un sentier très bien aménagé par des militaires italiens (ces vallées étaient italiennes jusqu’à la dernière guerre, et de nombreuses casernes abandonnées sont encore visibles sur les crêtes).

Nous avons franchi un col, la baisse de Fontanalbe (2574 m). De nombreux bouquetins se baladaient dans les rochers, mais je n’ai pas pu les photographier de façon satisfaisante (j’avais bien apporté mon gros appareil, mais pas le zoom !)

Nous sommes transitoirement passés par la vallée de Valmasque, avant de rejoindre celle des Merveilles (par la baisse de Valmasque 2549 m).

De très nombreux chamois au passage du col et à la redescente. Lesquels se sont laissé approcher de si près qu’il a été possible de les photographier de façon satisfaisante, sans zoom !

Le sentier longe un lac ou deux, ainsi que quelques gravures de la vallée des Merveilles (d’abord une sorte de montgolfière, puis une autre gravure plus grande mais très dégradée).

Après une nuit dans le refuge des Merveilles (un refuge CAF très grand, une véritable usine, mais néanmoins un seul service pour le dîner), nous sommes repartis pour une visite guidée, des gravures des Merveilles cette fois-ci. La plupart des gens ont préféré ce guide à celui de la veille, mais pas moi.

Retour dans la vallée de Valmasque pour aller dormir dans le refuge du même nom (notre accompagnatrice n’ayant pas pu réserver dans le refuge de Nice).

Et comme nous avions vraiment le temps, nous avons fait une halte baignade dans le lac Noir.

Nous sommes ensuite arrivés (très tôt) au refuge CAF de Valmasque. Pot, bain et douche au programme.

Le lendemain, il y a eu un changement de programme de dernière minute. Nous aurions dû rejoindre la madonne de Fenestre (puis Nice en car), mais ce trajet était finalement trop long. Notre accompagnatrice a décidé à la place de descendre vers Valmasque après une excursion au lac des Grenouilles, puis de prendre le car et à nouveau le train de Tende. Problème, j’avais prévu de rentrer en avion (pour éviter de perdre la journée de travail du lendemain après une arrivée trop tardive à Austerlitz) et cela devenait trop juste pour les horaires. J’ai donc renoncé à la montée au lac des grenouilles (avec une autre participante). Nous sommes descendus directement prendre le car à Valmasque.

Nous avons repris le train à Saint-Dalmas-de-Tende, à une très étrange gare fantôme (en fait, une ancienne gare frontière).

Nous avons eu ensuite (très largement) le temps de nous balader dans le centre de Nice. L’avenue J. Médecin, la place Masséna.

Puis la promenade des Anglais et la plage (de galets).