La traversée du Vercors | ||
Traversée du VercorsUne randonnée CAF effectuée à la Pentecôte 2011. Le temps a été passable. Nous sommes partie de Die d’où nous avons débarqué, aux aurores, du train de nuit. Avant de prendre un bon petit déjeuner et en attendant que l’auberge ouvre, nous avons un peu parcouru la ville déserte. Nous avons d’abord pris un taxi pour nous épargner une laborieuse sortie de ville. Le début de la randonnée n’a ensuite pas commencé trop fort. Mais ça ne devait pas durer ! 800 m de dénivelé sur un sentier étroit nous attendaient jusqu’à un col, le col de Vassieux (pas de photo pendant la montée). Et là haut, le temps n’était pas très engageant, nous avons même hésité avant d’entreprendre la suite de l’itinéraire, sur la crête. Nous n’avons pas eu trop de pluie mais du vent et un temps assez frisquet. Et d’ailleurs, chose assez inattendue en ce mois de juin, nous avons même trouvé un névé ! Après un pique-nique (frisquet, ce qui ne m’a pas empêché de rattraper un peu ma nuit) puis encore quelques centaines de mètres sur la crête, nous sommes arrivés à un endroit beaucoup plus plaisant, où un ancien sentier muletier a été taillé à même la falaise. D’ailleurs, le soleil s’est un peu mis de la partie. Au-dessus de ce site, on trouve une via ferrata. Nous rejoignons bientôt une route, celle de la station de ski du col de Rousset. Cette dernière franchit la crête grâce à un tunnel (récemment remis au normes) ; mais nous, nous avons dû remonter pour franchir l’obstacle naturellement ! C’est dans cette mini station familiale que nous avons passé notre première nuit. L’auberge n’était pas désagréable, mais l’endroit un peu paumé ! Quelques photos du même endroit prises au petit matin. Il faut croire que l’altitude produits des effets étranges sur certains randonneurs… Le lendemain, nous avons poursuivi notre randonnée, le plus souvent le long du GR de grande traversée du Vercors. Mais nous n’étions pas seuls, loin s’en faut ! Un raid VTT empruntait exactement le même itinéraire quoique dans l’autre sens. Nous en avons croisé des centaines (par équipes de deux). Et personnellement, je préférais être à ma place qu’à la leur ! Ils faisaient en gros, en une journée, la distance que nous parcourions en deux. En fin de journée, nous avons gravi un petit sommet de 1222 m, la roche du Mas. Nous avons eu un peu de peine à trouver le point de vue qui domine la Chapelle-en-Vercors, mais celui-ci était remarquable. Pendant la redescente, nous retrouvons l’itinéraire de nos vététistes, mais ceux-ci sont passés depuis longtemps ! Et voici la Chapelle-en-Vercors, charmant village et haut lieu de la Résistance. Nous avons pris un café dans le village avant de passer la nuit. Ici notre gîte : des locaux délabrés, pas d’eau chaude, un menu très banal mais… des barraquements classés monuments historique ! Incroyable mais vrai. (Ça a servi juste après la guerre mais je ne me souviens plus à quoi). Le lendemain, une visite rapide de la cour des Fusillés (mémorial de la Résistance). Nous sommes repartis dans la campagne. Le chien d’un paysan nous a suivis sur plusieurs kilomètres, ça a été très dur de s’en débarrasser ! Une montée vers un col (le pas de Saint-Martin) pendant laquelle nous avons senti quelques gouttes… Ça s’est ensuite calmé et nous avons pu pique-nique sur le plateau d’Herbouilly. Il y a plein de gouffres dans le secteur. Une autre montée, vers le plateau du château Ju (quelques ruines). Nous approchons des hauts plateaux du Vercors, une zone assez « désertique » (pas de village et très peu de sources, un secteur unique en France paraît-il). Mais nous n’irons pas par là. Il ne nous restait plus qu’à redescendre vers Corrençon-en-Vercors où se situait notre gîte. Mais nous avons été à deux doigts d’essuyer un très gros orage. Les seaux d’eau tombaient dix secondes après que nous eûmes pénétré dans le bâtiment. Ici le centre de Corrençon-en-Vercors où se situait le très bon restaurant où nous avons à la fois dîné et déjeuné. Notre gîte se trouvait à l’écart du bourg, et nous avons dû faire deux fois le trajet (heureusement, après l’orage). Dernier jour de randonnée. Nous montons vers la station du Balcon de Villard et des Glovettes : un improbable décor de HLM en pleine montagne ! Ensuite un joli sentier en balcon, mais c’est la pluie que nous y avons eu, et pas une petite. Il a fallu marcher en cape pendant une bonne heure. Et puis, comme par enchantement, le beau temps est revenu. Après le collet du Furon, nous nous sommes un temps fourvoyés sur une piste de ski de fond… Finalement Lans-en-Vercors, arrivée de notre randonnée. Ensuite nous avons pris un car pour Grenoble où il nous restait quelque temps avant l’heure du TGV. Je me suis baladé un peu dans la ville et contrairement à Strasbourg après la randonnée précédente, j’y ai pris des photos. J’ai ensuite emprunté le tramway pour revenir à la gare. |