RV avec les 3000 de haute Maurienne

RV avec les 3000 de haute Maurienne (11-13 juillet 2009)GE

C’est la première de mes randonnées au CAF que j’effectue en plein cœur des Alpes. Cette randonnée a duré trois jours (bien que le week-end en durât quatre). Nous sommes partis en train le vendredi soir, avons débarqué (assez tard) à Modane. Après trois jours de randonnée et deux nuits en refuge, nous sommes repartis de Modane en TGV (ce qui est assez long).

De Modane nous avons pris un taxi jusqu’au village de Bramans puis, par une route alpine, jusqu’à la chapelle St Paul, départ de notre randonnée. Nous avons alors remonté la vallée en direction des chalets de la St Barthélémy.

Aux ruines des chalets du fond d’Étache, le paysage devient plus sauvage et même minéral. Il y a un glacier (recouvert de pierres) au fond de la vallée, et le cirque est entouré de parois abruptes.

Franchissant le pas de la Coche (2968 m), d’où l’on peut apercevoir les Écrins mais il faut vraiment le savoir, nous redescendons sur le lac Noir (à moitié gelé) puis le refuge d’Ambin. C’est un refuge à l’ancienne, sans douche, comme on les aime, n’ayant pas encore subi les affres du regrettable programme de rénovation entrepris par le CAF !

GE Le lendemain, nous avons renoncé au programme prévu et qui devait nous faire passer par l’Italie (traversée du col de l’Agnel au col Clapier ou de Savigne), et ce en raison de l’enneigement. Nous avons rejoint le vallon de Savigne par un sentier de traverse à peine marqué. Mais malheureusement, dans ce vallon de Savigne, il y avait foule !

Depuis le lac de Savine, après une sieste au soleil juste avant qu’il ne se cache, nous avons pris un autre sentier de traverse, qui ne figure sur aucune carte (et donc là non plus, personne !). Un passage par les lacs Giaset avant d’atteindre le col du Petit-Mont-Cenis et son refuge, cette fois ci vaste et aux normes les plus récentes.

GEDernier jour : nous avons effectué l’ascension (hors sentier) du signal du Petit Mont-Cenis, 3162 m. Avec pour commencer ce détour afin d’apercevoir le lac du Mont-Cenis. Et puis, après le col de Sollières, une montée vers l’ancien fort de Mont Froid, parce que nous hésitions quant à la praticabilité du sentier menant au signal.

Finalement nous nous sommes décidés et ne l’avons pas regretté.

La journée s’est terminée par une descente impressionnante : 1800 mètres jusqu’au bien nommé village de Termignon (en suivant pendant longtemps des pistes de ski ainsi que des itinéraires de raquettes). Étant parti avec de grosses chaussures neuves et à semelles rigides (je les avais achetées en prévision de mon séjour au Kazakhstan et voulais les « faire »), j’ai pas mal souffert des doigts de pieds (j’ai perdu mes ongles dans les semaines qui ont suivi). Du coup, j’ai vraiment hésité à partir ensuite avec ces chaussures au Kazakhstan, ce que j’ai finalement fait sans rencontrer trop de problèmes, mais il est vrai qu’il n’y avait pas là bas de descente aussi soutenue.