Toulon et Sainte-Baume

La Sainte-Baume et l'arrière-pays toulonais (du 1er au 4 novembre 2007)

C’est ma seconde randonnée avec le CAF après celle du Verdon quelques mois plus tôt. La randonnée a eu lieu dans le Var, à la toussaint : le temps a été splendide. Cela m’a donné l’occasion de voir des paysages méditerranéens sous une saison inhabituelle.

Après une nuit dans le train (j’ai dormi dans un wagon-lit, m’y étant pris beaucoup trop tard pour réserver mon billet…), nous avons commencé la journée par une balade dans le centre de Toulon. La ville s’est bien embellie depuis mon dernier passage ici en 1998.

Nous avons ensuite pris un taxi jusqu’à Belgentier d’où démarrait la randonnée.

Nous avons commencé par gravir le pas de Belgentier (537 m). Puis, descente par les aiguilles de Valbelle, et vers le domaine de la Limate où se trouve un monument au morts. Enfin, nous avons rejoint le village de Signes où nous devions passer les deux nuits suivantes.

Le jour suivant, balade en aller-retour vers Bastide Neuve, puis nous avons contourné le Haut Cauvet par un chemin forestier.

Après un pique-nique aux ruines du Jas du Mûrier, nous avons rejoint le sommet de la Petite Colle (871 m) au-dessus du village de Mazaugues (la vue portait assez-loin). Mais cette balade était longue et nous n’avons pu regagner Signes qu’à la nuit bien tombée… (retour par le GR 99).

Nous avons le jour suivant quitté Signes définitivement (la première photo montre le café où nous avons pris notre petit déjeuner). Au programme, une montée assez longue par le GR 9, jusqu’au pas de Villecroze (1050 m env.) dans le massif de la Sainte-Baume.

Puis nous avons gagné le sommet du massif, le Signal des Béguines (1148 m). La vue portait très loin, y compris jusqu’à la mer.

Ensuite, nous sommes revenus vers le pas de Villecroze et passés au pied de la paroi de la Sainte-Baume. Un sentier en sous-bois nous a menés à l’hostellerie de la Sainte-Baume, un gîte tenu par des bonnes sœurs, où nous avons passé la nuit. Les portes sont fermées à 21 h, mais la messe n’est pas obligatoire !

Pour le dernier jour, nous avons emprunté l’itinéraire des pellerins jusqu’à la grotte de la Sainte-Baume (grotte de Sainte-Marie-Madeleine).

Puis, franchissant la paroi par le col du Pilon à 952 m, nous avons longé la crête jusqu’au bout de la chaîne, au pic de Bertagne (surmonté d’assez hideuses antennes de télécommunications).

Rejoignant ensuite le col de Bertagne par un passage un peu scabreux, nous avons terminé la randonnée au col routier de l’Espigoulier où nous attendait un taxi pour Aubagne (la dernière photo a été prise à Marseille, où nous avons eu le temps de nous balader entre les deux trains).