Entre Alpes et Provence

Entre Alpes et provence

Cette randonnée CAF a été effectuée dans le département des Alpes de Haute-Provence (ex Basses-Alpes) : l’un des départements les plus reculés qui soient, des Alpes encore préservées de la colonisation par les bobos et les Anglais. Nous avons démarré la randonnée de Sisteron (après une nuit dans le train et un lever matinal, puis une heure de car), et l’avons terminée à Digne.

La partie la plus difficile de cette randonnée de quatre jours s’est déroulée dès les hauteurs de Sisteron : une falaise raide à franchir à l’aide de câbles et d’échelles. Avec pour couronner le tout, un passage à l’intérieur d’une grotte. Rare expérience de spéléologie où les petits étaient bien avantagés !

Du sommet (la montagne de la Baume 1147 m) la vue sur Sisteron était appréciable.

Le temps s’est un tantinet dégradé sur la fin de la journée. Nous avons en outre emprunté des sentier assez boueux (et je n’avais imprudemment emporté ni guêtres ni pantalon de rechange).

Et voici le village de Saint-Geniez où nous avons logé dans un gîte équestre. Mais nous avons heureusement pu échapper à l’avoine !

Le lendemain, franchissement de la vallée du Vanson, particulièrement sauvage.

Après le col de Mounis, nous avons un temps longé les crêtes.

Puis, descente jusqu’au charmant village de Thoard où se trouvait notre gîte. Du très agréable dîner au restaurant on retiendra la serveuse, haute en couleurs !

Pendant la remontée jusqu’au col de la Croix (le lendemain matin), un chien nous a suivis, il a été assez difficile de s’en débarrasser…

Bon OK, on ne va pas chipoter sur l’orthographe…

Du sommet de la Bigue où nous sommes passés (1653 m), nous avions une assez belle vue, notamment en direction des Alpes du sud.

Après un petit passage presque aérien, descente par le village de Courbons.

Ensuite descente progressive vers la ville de Digne : étrange sensation des bruits urbains qui nous parviennent subrepticement, alors que nous sommes encore en pleine montagne.

Digne : tout le monde connaît grâce à Victor Hugo, il y a effectivement un évêché. La ville n’est pas très grande (bien que ce soit une préfecture), à part l’établissement thermal il n’y a pas grand chose. Le centre historique, possède un charme modéré. Il y a aussi une banlieue où l’on trouve la faune qui va avec, aussi incongru que ça puisse paraître. C’est d’ailleurs dans cette banlieue, assez loin du centre-ville, que se trouve notre gîte de ce soir. Ce qui ne nous empêchera pas, après le dîner, de retourner au centre pour une « folle soirée » (la nuit des musées, encore un truc de bobos que je ne connaissais pas et dont il aura fallu que je vienne jusqu’ici pour la découvrir !).

Pour la dernière journée de randonnée nous sommes restés autour de Digne. Nous sommes montés au sommet de Cousson qui domine la ville (1516 m) avant d’en redescendre par un autre versant.

Cette procession de chenilles nous a fascinés pendant un bon quart d’heure (mais y a-t-il un chef ?)

Passage par une charmante église troglodyte (la chapelle Saint-Jean).

Ces caryatides sur un bâtiment moderne à l’entrée de la ville m’ont laissé pantois.