Brest, le Conquet, Ouessant

Randonnée dans l'île d'Ouessant

J’ai effectué cette randonnée avec le CAF à Pâques 2010. Je n’avais jamais eu l’occasion de visiter l’île d’Ouessant auparavant, celle-ci étant assez difficilement accessible, notamment depuis Nantes. En venant comme nous l’avons fait ici depuis Paris, ce n’est pas très facile non plus, les heures des bateaux ne s’adaptant pas bien à celles du TGV. Nous avons donc effectué une balade à terre avant d’embarquer, et passé presque une journée entière à Brest avant de repartir.

Le temps a été assez mitigé durant ce week-end. Peu de pluie, mais un vent assez fort, notamment pour la traversée aller (où un bon tiers du groupe a été malade). Il faut dire que le remorqueur de haute mer, l’Abeille Bourbon, était parqué dans le port d’Ouessant pour être à pied d’œuvre en cas de coup dur sur un navire. Le groupe du CAF était assez nombreux, de sorte que je n’ai pas pu retenir tous les noms. Étant donné que la randonnée était facile (nous n’avons même pas fait le tour de l’île en entier !), la moyenne d’âge était assez élevée.

Donc le premier jour : après un départ en TGV le vendredi matin (j’ai donc dû poser une journée), nous sommes arrivés à Brest en fin de matinée. Un car nous a conduits à la pointe de Saint-Matthieu où nous avons entamé une randonnée côtière. Ces ruines d’une vieille abbaye cottoyant un phare sont très pittoresques.

Ensuite, nous avons longé la côte en direction du Conquet, le port d’embarquement pour Ouessant

Au Conquet, donc, nous avons eu du temps avant d’embarquer. Nous avons parcouru la ville en long et en large, traversant même l’estuaire sur une frêle passerelle (mais sans aller trop loin de l’autre côté).

Ensuite la traversée, agitée donc comme l’on pouvait s’y attendre. Mais je n’ai pas du tout été malade, grâce à la « technique » anti mal de mer qu’on m’avait enseignée au Groenland. Le bateau a d’abord fait escale à Molène, c’est la deuxième partie, jusqu’à Ouessant, qui est la plus difficile.

À Ouessant nous avons logé en auberge de jeunesse (ce qui ne manquait pas de piquant eu égard aux mamies qui composaient le groupe). Nous y avons également dîné ce soir là, une nourriture plus que médiocre mais de circonstance puisque la moitié du groupe n’avait pas faim…

Nous avons le lendemain effectué la moitié du tour de l’île à pied. Un taxi nous a conduit à la pointe du Stiff où se trouve un gigantesque radar chargé de surveiller le rail d’Ouessant (nous sommes également sur le point culminant de l’île). Notons que depuis quelques années, le rail a été éloigné des côtes et il n’est plus possible d’apercevoir de bateau depuis l’île.

Une fois sur la côte ouest de l’île, les déferlantes sont beaucoup plus nombreuses et impressionnantes.

Au programme était prévu la visite du très intéressant musée des phares et balises, situé sous le phare du Créac’h (qui est un phare à terre). Mais comme nous sommes arrivés très en avance par rapport à l’heure prévue, nous avons attendu une bonne heure dans les parages

On notera, sur la photo précédente, le phare la Jument (au large), qui a servi de décor au film L’équipier sorti il y a quelques années.

Nous avons finalement rejoint notre auberge de jeunesse en traversant l’unique village de l’île qui s’appelle Lampaul. Nous sommes retournés au centre en soirée pour y dîner au restaurant.

Troisième jour de voyage : comme je l’ai dit nous n’avons pas bouclé le tour de l’île. Repartant de Lampaul nous nous sommes dirigés vers le sud de l’île, essuyant la plus importante averse de ce séjour (brève, mais assez intense).

Le phare de la Jument était maintenant bien visible !

Après un déjeuner près du cap Roc’h Haro, nous regagnons Lampaul, puis (en taxi) l’embarcadère.

Quelques photos prises lors de l’escale à Molène, puis au Conquet. Cette traversée de retour a été beaucoup plus calme que l’aller.

Nous sommes finalement rentrés à Brest où nous avons dîné dans une excellente crêperie à l’écart du centre-ville, une adresse semble-t-il recommandée par des habitants du cru. Les trois employés qui confectionnaient les crêpes travaillaient en vue des convives et c’était très impressionnant.

La dernière journée du séjour a été passée à Brest. Nous avons visité le musée océanographique, musée auquel nous nous sommes rendus à pied en portant nos sacs (et en traversant des quartiers pas franchement folichons). Quant au musée (Oceanopolis), intéressant certes, mais je n’en suis pas un fanatique.

Après le musée, toujours à pied, nous nous sommes rendus à la citadelle de Brest, et avons traversé le vieux Brest, le seul quartier d’un peu de cachet de cette ville stalinienne.