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À propos de la carte du trek dans le Tassili N’Ajjer
Remarque importante :
le tracé que je propose sur cette carte du trek effectué en 2006 dans le
Tassili n’Ajjer n’est qu’une estimation. Je déconseille formellement toute utilisation qui en serait
faite pour organiser un déplacement sur place.
Cartographier ce trek plus de dix ans
après l’avoir effectué m’a demandé pas loin de six mois d’efforts,
pendant l’été puis à l’automne 2016. J’ai entrepris ce travail à la
suite de la reconstitution du trek en Libye.
Pourtant, malgré la possession de quelques relevés GPS (communiqués par
la guide) et d’un nombre bien plus important de photos en partie numériques, j’ai eu
encore plus de mal que pour l’Acacus à obtenir un résultat acceptable.
La raison vient de la nature du terrain, extrêmement complexe
et tourmenté, et de la difficulté (parfois) de reconnaître sur des vues
satellite des formations pouvant être de petite taille.
En mars 2006, lorsque j’ai effectué ce voyage, je n’étais que
partiellement passé au numérique, et la plupart des photos que j’ai
prises sont encore des diapositives. Je possédais certes un petit
appareil
numérique, et je m’étais déjà rendu compte que les clichés qu’il
produisait étaient de qualité au moins aussi bonne que les diapositives
(surtout
depuis que j’avais eu la sotte idée de demander à la FNAC un
duplicata CDRom de mes tirages ; ils avaient dû sous-traiter ailleurs leur
développement pour un résultat absolument déplorable, j’ai gâché les
photos de six voyages comme ça, je ne comprends pas pourquoi
je n’ai pas réagi ; enfin bref). Néanmoins mon premier appareil numérique, de marque HP
(et qui a rendu l’âme au bout de quatre ans, en 2008)
avait un sérieux handicap : la durée de vie plus que limitée
de ses batteries. La première fois où je l’ai utilisé dans le désert,
pour le Hoggar, il a tenu trois jours. Pour le
Tassili, j’avais emporté trois batteries (qu’il était
bien sûr illusoire d’espérer recharger en cours de route), j’ai quand même
dû m’économiser, mais j’ai pu l’utiliser jusqu’à la fin. Donc in fine,
j’ai pris dans ce voyage 530 diapositives et 460 photos
numériques (certaines étant en fait des composantes de panoramiques, ou
de panoramiques ratés…), auxquelles il faut ajouter 24 photos d’un
appareil jetable, utilisé le matin du 7 mars en raison du vent de sable
(pellicule terminée le lendemain). Parmi ces photos, certaines font
doublon, d’autres non. Les photos numériques sont horodatées ce qui aide
grandement à leur placement les unes par rapport aux autres.
En 2006 je possédais déjà un récepteur GPS, mais comme je l’ai
raconté ce dernier a été retenu par la douane à l’aéroport de Djanet (et
restitué au départ). Du reste il s’agissait d’un appareil rudimentaire
dont la précision était très médiocre, et qui ne m’aurais de toute façon
pas permis d’enregistrer intégralement un tracé ; tout juste aurais-je
pu localiser les pauses, les pique-niques et les camps. Ayant raconté
mes déboires au guide, ce dernier a eu pitié de moi et m’a autorisé à
recopier ses propres relevés GPS, qui concernaient les camps et la
plupart des pique-niques (sauf ceux de Tin Tazarift et de Séfar, il y a
peut-être une raison à cela). Ces données ont constitué une aide très
précieuse qui a servi de base à ce travail de cartographie, même si j’ai
par la suite pu constater que deux ou trois relevés (l’avant-dernier
pique-nique et les deux derniers camps en l’occurrence) étaient totalement
erronés.
Ensuite, bien évidemment, j'y suis allé avec Google Earth. Logiciel
qui existait déjà en 2006, mais dont les photographies satellite dans la
zone du Tassili étaient bien trop imprécises pour en tirer quoi que ce
soit. À l'exception de quelques secteurs, comme l'oued Inélokou et le
camp d'Akar Fafadao, que j'ai pu très tôt localiser (et en envoyer des
photos sur Panoramio). Ce n'est qu'il y a quelques années (je pense vers
2012) que Google s'est décidé à correctement scanner la région.
Malheureusement, entre temps, mes souvenirs concernant ce voyage se
sont pas mal estompés, je ne me rappelle plus toujours, par exemple, la
façon dont étaient agencés les camps (par exemple celui d'In Itinen).
Et je n'ai plus non plus de souvenir précis du lieu où nous avons dormi à
Djanet (dans la banlieue nord de la ville) et d'où nous avons démarré
le trek. Le point que j'ai proposé n'est qu'une estimation.
De manière générale, j'ai réussi à placer la quasi-totalité de mes
photos, même si le choix retenu peut être douteux pour certaines. À
l'exception notable des photos représentant des peintures.
Il est notoire que le gouvernement algérien fait
tout pour que l'emplacement exact des peintures et gravures rupestres
demeure secret (dans le souci
louable d'assurer leur préservation, mais la méthode peut se discuter)
et le fait est qu'il n'est pas possible de
retrouver leur emplacement sur Internet, même pour les peintures les
plus célèbres. À l'exception notable
d'une seule, celle dite du Grand Dieu de Séfar,
dont la position
est publiée sous forme de croquis dans l'ouvrage de
Lhote (À la découverte des
fresques du Tassili, Arthaud, 1958) et que je me suis donc permis d'indiquer sur ma carte.
Venons-en maintenant au déroulé linéaire du voyage.
- Le trek a débuté dans les dunes de Tisras. Nous avons
escaladé quelques grands massifs dunaires
qui ne bougent guère et qui
sont assez faciles à repérer .
Par contre le placement individuel de
quelques photos peut être douteux. L'emplacement du camp
n'est pas non
plus totalement certain, nonobstant le relevé GPS du guide.
- Ensuite nous avons longé la lisière de l'erg d'Admer, dont j'ai
pris des photos de manière espacée (une toute les heures ?) mais que
j'ai pu localiser de manière satisfaisante. Et ce, jusqu'à la très
caractéristique dune d'Inélokou
.
- Le lendemain (7 mars) je suis passé au jetable. Lequel m'a permis de
découvrir que la vallée
que nous avons empruntée
était plus au sud que
le trajet direct que j'avais dans un premier temps retenu. Ensuite nous
avons longé de larges vallées jusqu'à un
petit col, très facile à
repérer dans Google Earth .
Je n'ai pas de doute sur cette partie du
trajet (pour l'emplacement du pique-nique je m'en remets à la donnée
GPS). La journée s'est achevée par une excursion dans les
dunes de Télou
Tédjert, là aussi les grandes dunes sont très caractéristiques et rares
sont les photos qui pourraient être mal placées.
- A suivi une étape de transition (8 mars) où nous avons longé l'erg
d'Admer pendant encore une heure (près du point de rebroussement
l'emplacement de certaines photos peut être imprécis) .
A suivi un col
rocheux très caractéristique ,
puis un trajet dans des vallées rocheuses
dont la finalité peut paraître étrange a posteriori car il y avait
beaucoup plus court ! Je n'ai pas de doute sur l'itinéraire emprunté (le
col mi-sableux mi-rocheux par lequel nous sommes passés juste avant
d'arriver au camp est très caractéristique) .
Par contre certaines photos
pourraient être mal placées. Ce jour là nous avions atteint pour le
pique-nique l'emplacement du camp (Iltéloueten). L'après-midi, après
être allés visiter une peinture importante, nous avons exploré le fameux
« plateau d'Iltélouten », j'ai pu pour l'essentiel en reconstituer le
trajet
,
exception faite du retour à la nuit tombée.
- Une longue étape de liaison nous a occupés le 9 mars. Le début du
trajet est très douteux, il y a quelques photos dont je ne suis pas
satisfait du tout, et il est difficile de se repérer lors de la
traversée des grands plateaux. Ce n'est qu'à partir du moment où nous
avons rejoint des reliefs de grès et sable mêlés
(formations dites de la « coupe du
monde de ») que je suis plus satisfait
. La fin de la matinée
jusqu'à la guelta de Tiniss,
très longuette sur le terrain, est plus
facile à reconstituer car les sentiers sont visibles sur les photos
satellite. Par contre le placement des (rares) photos prises pendant
cette traversée est plus douteux .
Pas de problème, ensuite, pour pour
reconstituer le trajet dans l'oued Tarrent-tin-Essa de la guelta
au tumulus .
- 10 mars : début de la montée sur le plateau, le long de la
piste
coloniale
(à chaque fois je repense à ces légionnaires qui ont dû en
baver lors de son édification, tout ça pour rien puisque les Algériens
ont été incapables de l'entretenir après l'indépendance). Les photos le
long de la piste, jusqu'au camp de Tin Afazou (atteint le midi), sont
relativement bien localisées. C'est plus douteux l'après-midi où si bien
sûr l'emplacement du cañon de Talahouat
est indiscutable , il est plus
difficile de placer à l'intérieur les photos (qui sont nombreuses et
très rapprochées). Il en va de même des photos prises en fin de journée
entre le cañon et le tumulus , où la pénombre rend de plus difficile
l'orientation des clichés.
- 11 mars : la montée sur la plateau par la fameuse akba
d'Assakao ne fait pas de doute, même si le placement précis des
nombreuses photos est parfois plus douteux. De même pour celles prises
autour du fortin colonial
. Après par contre, on entre dans une zone de
doute. La traversée en cloche du plateau jusqu'à l'oued Amazak n'est que
déduite d'un placement estimé de rares photos
.
Pour ce qui est de
l'oued lui-même, je fais confiance au relevé du guide (aucune photo du
lieu en dehors des peintures). Ensuite nous avons brièvement traversé
des formations de grès, je suis peu satisfait du placement avec même de
sérieux doutes pour certaines photos
. Il n'y a qu'à partir
de la guelta d'In Legga
(jusqu'à celle de Tihoutam
puis le camp Tihent Maroualine
,
camp du reste dont je me rappelle encore très bien) que je suis
pleinement satisfait de mon tracé. Notons que j'ai eu beaucoup de peine à
retrouver ces deux gueltas, mais c'est chose faite.
- Pendant trois jours ensuite nous avons longé le plateau en
direction du sud-est. Le départ du camp de Tihent Maroualine est
satisfaisant ; après la sortie du petit cañon
et jusqu'à rejoindre le
plateau, il y a une zone de doute, j'ai beaucoup hésité sur le placement
de quelques photos .
La montée sur le plateau est par contre
bien caractéristique
, ensuite on peut repérer une piste sur le reg. Le
cañon
et la
guelta de Tinkel Ahagar
sont bien reconstitués aussi.
Ensuite il y encore des sentiers sur le reg, quelques photos
relativement bien placées avant le pique-nique. Pour ce dernier, le
relevé du guide est mon seul repère.
- L'après-midi du 12 mars est une grosse énigme. D'abord on remonte
sur
le plateau, quelques photos avant à peu près placées. Puis, un très
long
tracé sur le reg, aucune photo mais un sentier bien visible dans Google
Earth. Et pour finir, un tour (avec peintures) dans un labyrinthe de
grès. Là franchement, j'ai eu beaucoup de mal. D'abord quelques
très
étroits cañons, impossible de placer correctement les photos à
l'intérieur, mais pour l'orientation du soleil cela va à peu près
.
Ensuite, heureusement, cinq ou six photos dont je suis absolument sûr
.
Mais il faut alors gagner le camp, et c'est vraiment le trou
noir ! Plusieurs photos douteuses, et enfin un assez long trajet sans
aucune photo, qui m'amène de surcroît à couper le parcours emprunté une
heure et demie auparavant. Impossible sur les photos de confirmer cela.
Et dans mes souvenirs, je pensais bien que nous avions un peu tourné en
rond, mais pas à ce point ! Le camp de Tin Mgharen (localisé aussi grâce
au guide mais quelques photos semblent à peu près le confirmer ), nous
l'aurions atteint par une étrange boucle que j'ai du mal à justifier
(sauf peut-être, par la présence d'une peinture). Je ne sais pas non
plus
pourquoi j’ai pris si peu de photos de la dernière demi-heure du trajet,
qui devait pourtant être intéressante ; sans doute que j'étais à la
traîne ou bien fatigué.
- 13 mars : alors là, j'en ai vraiment bavé pour un résultat
qui paraît plutôt cohérent mais en contradiction totale avec mes
souvenirs. Comme quoi la mémoire flanche. Car dans mon esprit, nous
avions trouvé des peintures très près du camp sur lesquelles nous avions
passé un certain temps avant de commencer à marcher. Or finalement, ces
peintures étaient à une bonne heure de marche vers le sud-est (et il y a
dans l'intervalle des photos dont l'emplacement ne fait aucun
doute) .
Ensuite, pendant toute la matinée jusqu'au « mur » de Tin Aresou, des
photos régulièrement espacées et assez faciles à placer me donnent une
bonne confiance dans l'itinéraire emprunté
.
- L'après-midi est plus douteuse. Nous avons d'abord quitté le
plateau jusqu'à des formations de grès assez à l'écart par rapport à
notre cheminement moyen ; mais les nombreuses
photos, argentiques et
numériques, que j'ai prises dans cette zone ôtent tout doute sur leur
emplacement. Sauf qu'entre le pique-nique et ces formations, il y a une
diapositive que je n'arrivais pas à placer. Aucun endroit ne
collait, sauf... un coin où nous sommes passés juste après
. De manière
générale, les diapositives ne sont pas datées mais l'ordre dans lequel
elles ont été prises est considéré comme sûr (il y a un numéro imprimé
au tirage, et je suis
bien sûr allé le vérifier dans mon placard). Là non, une diapo (une seule) a dû
être inversée. C'est vraiment un mystère, je n'ai aucune explication.
- On retrouve ensuite des formations de grès avec beaucoup de
photos, et aucun doute sur leur placement
. Pour finir, on traverse un
petit plateau
et j'ai repéré (bien qu'avec un certain doute) trois champignons
de pierre
voisins de la peinture de Tin Tattaït, la fameuse créature.
Je n'en suis pas certain, bien évidemment je ne connais pas
l'emplacement de la peinture, mais c'est une bonne hypothèse. Entre la
peinture et le camp, j'ai fait un peu au jugé.
- Le camp de Tin Tattaït bénéficie d'un relevé GPS. Mais ce jour là,
je me suis levé à 6h du matin pour prendre le lever de soleil en
hauteur. Or j'ai eu énormément de mal à localiser cette
photo ! Je pense
qu'in fine
ma position est bonne, mais il s'avère que pour ce type de photo avec du
relief, la perception du relief que nous donne Google Earth (à partir de
vues satellites) est très mauvaise.
- Ont suivi deux « journée-musée » avec les sites de Tin Abateka,
Tin Tazarift puis Séfar le lendemain. Si tout va bien jusqu'à Tin Abateka
(marche le long d'un oued
puis de formations de grès caractéristiques )
cela se corse sérieusement ensuite. Pour Tin Abateka, il s'agit d'un
site relativement peu étendu dont l'emplacement peut être trouvé sur
Internet, notamment via ce site spécialiste des arches naturelles. Je me
suis en partie basé sur lui pour reconstituer notre trajet à Tin Abateka
(il va sans dite que l'emplacement des peintures, notamment
celle dite
de l'intermittente qui est du reste assez célèbre, ne peut être retrouvé).
- Par contre pour Tin Tazarift, site assez étendu, c'est le trou
noir. Et je n'ai même pas de relevé GPS du pique-nique. Néanmoins pour
ce dernier, l'emplacement que je propose d'une photo prise à cette
occasion me paraît satisfaisant
.
Par contre, avant cela il y a deux
clichés (diapositives, donc sans horodatage) que je suis absolument incapable
de localiser.
- La journée s'est terminée au camp d'Ouan et Touami (relevé GPS) où j'ai
pris mes photos sous la pleine lune
(très bien localisées ). Juste avant cela, nous sommes
montés sur un petit piton
pour admirer le paysage, et les nombreuses
photos très rapprochées que j'en ai prises m'ont permis d'effectuer une
bonne localisation
(aidé du fait que l'endroit est placé en limite de
plateau et donc très caractéristique) ; ceci met donc fin à la terra incognita
de Tin Tazarift, pour lequel je renonce définitivement à reproduire le
parcours du trek, à moins que me soient un jour communiquées les coordonnées
de certaines peintures et notamment la fameuse
barque peinte.
- Séfar (15 mars) : il existe du site un plan publié dans l'ouvrage
de Lhote et dont je possédais une photographie ; toutefois, j'ai pu
m'apercevoir que ce plan ne concernait qu'une toute petite partie de
Séfar, autour de la célèbre peinture du Grand Dieu. Heureusement, et
malgré l'enchevêtrement très complexe des formations gréseuses de ce
site, j'ai pu localiser de façon certaine deux photos (en début et en milieu de
visite ),
ce qui m'a permis de reconstituer grosso modo notre parcours à
Séfar. Toutefois, toutes les photos ne sont pas bien localisées
(surtout celles prises au fond de cañons très étroits) et j'ai fait là
aussi l'impasse totale sur les photos de peintures, le Grand Dieu
excepté.
Nous avons pique-niqué en lisière du site, non loin de la
peinture du Grand Dieu . Pendant la très longue sieste qui a suivi, je me
suis amusé à monter sur les formations gréseuses voisines (ce qui
n'était pas trop difficile à cet endroit) afin de photographier le
paysage. J'ai toutefois eu énormément de mal à localiser ces photos : à
l'instar du camp de Tin Tattaït, la perception du relief donnée par
Google Earth est très médiocre.
Heureusement, j'ai pris suffisamment de
photos depuis ce piton (y compris un panoramique avorté) pour finalement converger vers une solution
qui me semble in fine
certaine.
La journée s'est terminée par une longue traversée de plateau, au
cours de laquelle j'ai pris une unique photo. Par chance, la piste
traversant ce plateau est bien visible de Google Earth. C'est également
elle qui m'a permis de localiser (avec une précision médiocre) le camp
du soir, à une certaine distance du relevé du guide.
- 16 mars : entre In Itinen et l'oued Tamrit et ses cyprès
millénaires, nous avions traversé une zone de pitons gréseux. J'avais
noté une heure de marche, en réalité c'étaient plus de deux heures
trente. J'ai pu placer plusieurs photos
(pas toutes) de manière fiable
me permettant de déterminer quel fut notre tracé parmi deux ou trois
possibles. Finalement c'est assez logique, quoique pas forcément ce
qu'il y avait de plus court.
Une fois dans l'oued, les photos sont pléthoriques et leur
placement assez aisé . J'ai découvert que nous avons parcouru l'oued de
part en part (afin d'admirer de près chaque cyprès), ce dont je ne me
souvenais absolument pas.
Pas de surprise ensuite concernant le contournement du
cañon géant
. Pour
la magnifique
fresque de Tin Zoumaïtek, on oublie (même si j'en avais placé une photo
dans Panoramio, sans doute qu'à l'époque je me souvenais mieux des
reliefs environnants). J'ai localisé le pique-nique (sans trop de
difficultés)
grâce à plusieurs photos prises du haut d'une formation ; le lieu est
toutefois assez éloigné (plusieurs centaines de mètres) du relevé GPS
qui m'avait été communiqué .
Pour l'après-midi, une demi-douzaines de
photos espacées et assez facilement localisables m'ont permis de
reconstituer l'itinéraire, qui est loin d'être direct mais qui était
sans doute le plus facile
.
Il est par contre à noter que l'emplacement
du camp d'Akar Fafadao est très éloigné (de l'ordre d'1h de marche !) du
relevé GPS du guide. Du coup, je ne sais pas précisément (à deux ou
trois cents mètres près) à quel endroit nous avons posé nos matelas
(même si
je me souviens que c'était à l'aplomb de rochers orientés vers l'est).
Quant-à l'ascension
du « point culminant » au crépuscule (qui est
effectivement selon Google le point culminant du trek,
à presque 1800 m
d'altitude), je l'avais déjà repéré vers 2006 ou 2007
.
- 17 mars : cette journée de descente du plateau des Ajjer via
l'akba
d'Issélihouène
n'offre guère de surprise, les photos sont suffisamment
espacées et bien localisables pour reconstituer l'itinéraire de manière
très fiable ; le tracé des pistes dans les zones de reg est par ailleurs
bien visible depuis Google Earth. J'ai retrouvé sans peine le
« bel
acacia » au pied duquel j'avais pris un portrait de l'égérie du groupe
Sylvie F. .
Le relevé du camp du soir (Emin Tamarrast) est très erroné,
je m'en été rendu compte dès 2006, et les placements de mes
photos ont
confirmé cette estimation .
Le point de fin du trek le lendemain midi,
après une dernière étape de liaison au fond d'un oued et dépourvu de
relevé, est également conforme à mon idée première.
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