Tour du Capcir

Tour du Capcir

Une randonnée effectuée avec le CAF dans les Pyrénées sous un temps assez mitigé, à l’exception du dernier jour. Le Capcir est un plateau des pyrénées catalanes, là où se trouvent les fours solaires d’Odeillo et de Themis : on penserait donc que la région est ensoleillée, mais apparemment pas tout le temps.

Nous avons débuté le voyage par une nuit dans le train jusqu’à la Tour-de-Carol (gare-frontière avec l’Espagne, connue pour rassembler trois écartements de voies différents). Avant que le train ne franchisse en tunnel le col de Puymorens, nous avons pu constater que les sommets étaient encore forts enneigés.

À la Tour-de-Carol il n’y a plus aucun buffet dans la gare. Nous avons dû sortir notre petit déjeuner du sac. Pendant l’attente du train jaune que nous devions prendre ensuite, nous avons eu une frayeur : une affiche placardée dans la gare annonçait que notre train de nuit du retour était supprimé pour travaux ! En fait, l’affiche s’est avérée erronée.

Donc ensuite, direction le lent train touristique à voie métrique, qui passe par Bourg-Madame à la frontière espagnole, sur le cordon de France séparant l’enclave de Llívia. Notons que c’est ici le terminus de la route nationale 20, celle que j’emprunte tous les jours pour aller au boulot !

La gare de Bolquère-Eyne où nous sommes descendus, est (paraît-il) la plus haute du réseau SNCF. Altitude : 1592 m. En fait de gare, c’est juste un arrêt (facultatif) sans le moindre préposé. Le bâtiment est fermé, et quand nous avons débarqué, il faisait plutôt frisquet !

Le début de la randonnée s’est effectué en sous-bois, le plus souvent sur ce qui est hiver est un réseau de pistes de ski de fond. Peu de montées, donc. On notera ce franchissement d’un pont interdit (pour cause de mauvais état).

J’ai bien aimé aussi ce panneau nous menaçant d’une amende en francs ! Qui sait, peut-être qu’ils n’ont pas tort à ne pas vouloir changer ce panneau trop vite…

Notre pique-nique au bord d’un étang a malhreureusemenr été écourté par la pluie. Notre accompagnateur a ensuite renoncé à la petite montée qui était prévue.

Le contournement du lac de Matemale a été assez long et surtout passablement arrosé…

Et finalement, l’arrivée sur le village de Matemale où se situait notre premier gîte.

Second jour. Nous nous sommes rendus au village de Formiguères, situé à quelques kilomètres à peine de Matemale ; mais nous avons pour ce faire effectué un long détour, contournant le lac de Puyvalador.

Les ruines sur la première photo m’ont intrigué. Cela s’appelle la Torre de Creu, mais je n’ai pas pu trouvé ce que c’était.

Halte dans le refuge Oller, non gardé mais très bienvenu pour pique-niquer car le temps était plus qu’incertain.

Ensuite, traversée du village d’Odello et descente en direction du barrage. La statue est celle de l’ingénieur qui a construit l’ouvrage, toute ressemblance avec un personnage connu étant purement fortuite !

Après Puyvalador, la pluie s’est mise à tomber sans discontinuer (le petit pont que nous avons franchi n’était pas romain). Un petit col nous séparait encore du village de Formiguères où se trouvait le gîte.

À Formiguères le gîte était tenu par une anglaise qui l’avait ouvert spécialement pour nous. Mais elle n’était pas en mesure de nous préparer le petit-déjeuner et encore moins le dîner, que nous avons donc pris au restaurant.

Les photos montrent l’église de Formiguères.

La journée suivante a été la pire question météo. Nous avons gagné comme prévu le lac des Bouillouses, mais sans passer par les crêtes qui étaient totalement enneigés. En outre nous avons randonnée presque toute la journée sous l’averse. Heureusement (surprise !), un café ambulant était ouvert sur notre passage (étang de Vallserra), en raison de l’ouverture de la pêche qui avait lieu ce jour là (et qui amenait une forte affluence).

Ensuite, un petit passage à peine plus difficile (avec une corde !) que la pluie rendait tout de même un peu glissant. Nous avons finalement pique-niqué au bord de l’étang de la Balmeta, en faisant comme si la pluie s’était arrêtée.

Le temps s’est néanmoins un peu dégagé quand nous avons rejoint le lac des Bouillouses (qu’il a fallu longer sur toute sa longueur). Bien qu’en principe haut à cette saison, ce lac de retenue était loin d’être plein.

Nous avons dû traverser quelques petits névés…

Près du lac des Bouillouses, nous avons logé non pas au refuge CAF (en travaux), mais à l’hôtel des Bones Hores, d’un autre standing ! Nous ne nous en sommes pas plaints.

Et le dernier jour, il a fait beau ! Beaucoup de descente ce jour-là, en commençant par la vallée de la rivère d’Angoustrine. Les nombreuses tourbières n’étaient pas sans me rappeler mon voyage en Mongolie de l’été précédent.

Une jolie petite chapelel à Saint-Martin-d’Envalls.

Ensuite, assez courte montée vers l’abri de Nartigues. Nous avons pique-niqué un peu plus loin malgré l’heure un peu précoce. On notera le pylône du four de Thémis, pas vraiment esthétique.

Un petit extra était prévu au programme : le bain dans les sources chaudes (thermes romains) de Dorres

L’église de Dorres était aussi assez jolie :

La petite montée après le bain était quand même un peu dure ! (on notera au passage le début du parcours sur une voie romaine).

Un étrange dolmen « breton » à Brangoli.

Et enfin la fin de la randonnée et la redescente sur la Tour-de-Carol.

Dans ce bled paumé, pas un bistrot d’ouvert et encore moins un restaurant ! Nous avons terminé nos chips dans le hall de la gare. Avant un départ en train de nuit (20h20) où je me suis couché immédiatement, pour ne m’éveiller que le lendemain matin lorsque le train franchissait l’aiguillage de Brétigny-sur-Orge